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Farida Zouj

Auteure, compositrice, chanteuse

Biographie

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Crédit photo : ©Luna Valderrama

Née en 1964, Farida Zouj est originaire d’Oran (Algérie) avec des parents tous deux marocains. Elle arrive en Bruxelles à l’âge de 3 ans et y vit depuis. C’est dans ce contexte d’enfant issue de l’immigration qu’elle a le privilège de découvrir très tôt des musiques d’ici et d’ailleurs. Bercée par les chansons algériennes, marocaines, françaises, elle est en contact avec ces musiques populaires de ces différents coins du monde au travers des lecteurs audio-cassettes, de la télévision de la radio ou des chants que sa mère entonne lorsqu’elle a la nostalgie du pays. Farida signifie « unique » et Zouj signifie « deux », de quoi évoquer sa singulière dualité.


Dès l’école fondamentale, elle s’inscrit dans une chorale, fait des études secondaires en éducation physique et s’oriente ensuite vers des études de psychologie à l’ULB. Une fois diplômée, elle rallie son rêve d’enfant et entame une formation aux Ateliers de la Chanson Française de Bruxelles (1990). C’est là qu’elle prendra goût à la scène avec tout ce que cela comporte de passion, de joies, de création, de contacts divers et variés avec les artistes de la scène bruxelloise. Elle écrit ses premiers textes, compose ses premières mélodies et enregistre deux titres sur l’album compilation « Photo d’identités » produit par Sowarex en 1993.


Auteure, compositrice et interprète, elle concilie son métier de psychologue et psychothérapeute avec sa vie d’artiste, passant de la chanson en tant que leader de son propre groupe à des rôles secondaires en tant que choriste, membre de différentes formations world, chanson française, polyphonies, chanson pour enfants, performances diverses... Depuis, elle chante et met rapidement les pieds sur la scène théâtrale francophone d’abord pour le théâtre jeune public puis, régulièrement depuis 2005, pour le public adulte.


Chercheuse dans l’âme, elle explore les stages et les cours qui lui permettront de développer sa voix et sa présence scénique. Technique vocale, chant yoruba (Cuba), chant classique (occidental et arabe), chant châabi marocain, percussions vocales, derbouka, djembé, rythmes signés et techniques corporelles. Elle approchera le jazz grâce, notamment aux stages « jazz au vert » organisés par les Lundis d’Hortense. C’est là qu’elle abordera le travail d’improvisation vocale et d’harmonie. A l’académie d’été, elle travaille « le seul en scène », le chant indien et le chant flamenco. Dans ses compositions et ses inflexions de voix, on peut entendre l’ensemble de ces influences qui caractérisent son parcours métissé, curieux et ouvert.


En 2007, elle sort un album intimiste à comptes d’auteur « Chienne de vie » qui propose 12 titres avec des textes, en arabe, en français, parfois les deux langues sont présentes dans le même morceau, le tout emballé dans des arrangements jazz sous la direction musicale d’Alexandre Furnelle. Elle participe à quelques concours, à des festivals de musique, fait tourner son groupe en Belgique et à Paris, organise des stages et donne des cours de voix.


De 2013 à 2016, elle propose un projet ethnoculturel qui a donné naissance à un triptyque comprenant : Un film documentaire retraçant la trajectoire de l’immigration au féminin à travers la situation de sa mère (« D’un voyage à l’autre » – CVB) ; un seule-en-scène « Ici Mimouna » qu’elle a écrit, interprété et produit au Théâtre de la Place des Martyrs en février 2014 ; un coffret pédagogique « Là-bas d’ici » traitant de l’immigration au féminin dans le cadre des 50 ans de présence marocaine en Belgique. Ce coffret a été largement distribué dans les associations et les écoles de la communauté française de Belgique. 


Depuis, elle collabore avec différents artistes pour des commandes (soirées privées, studio) et pour des concerts. Elle poursuit son travail d’écriture et de composition et se remet à la pratique régulière de la guitare d’accompagnement.


Farida croise la route de Bossa Flor en 2016 et participe à un concert en hommage à Claude Nougaro et Michel Fugain avec le Sextet Bossa Flor et Jenny Opaz. Elle retrouve le sextet en mai 2017 pour chanter des duos autour du répertoire d’Henri Salvador et en juin 2017 pour un hommage à Georges Moustaki. Sa participation à une scène ouverte en août 2019 génère de nouvelles rencontres, dont celle de Didier Sustrac. Elle participe à plusieurs enregistrements de morceaux du projet « Brassens dans tous ses états » en 2021.

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