Crédit photo : ©Philippe Quevauviller
Né en 1981, Vitor Mateus Garbelotto est une figure émergente de la nouvelle génération de guitaristes brésiliens qui s'est construit une solide carrière internationale au cours des dix dernières années. Brésilien, italien, citoyen du monde résidant en France depuis 2016, Vitor partage le soleil brésilien avec le public français. Entre festivals de rue, concerts privés et grandes scènes nationales, telles que « La Folle Journée », « Le Rendez-vous de l'Erdre », Le lieu unique et le Théâtre Graslin, sa musique transcende et passionne.
Guitariste polyvalent, déjà reconnu pour ses débuts remarquables et ses choix audacieux, son premier album, « Radamés Gnattali - Complete works for solo guitar », lui a permis d’obtenir le Prix APCA 2010 (prix des critiques d’arts de São Paulo) et la Nomination au Prix de la Musique Brésilienne, en tant qu’Artiste révélation.
En 2015, il publie son second album, intitulé « Sarau para Radamés ». Cette fois, partageant sa créativité et sa sensibilité autour des arrangements pour guitare seule de classiques de la musique brésilienne. Salué par la critique internationale, cet ouvrage a également été élu CD du mois par le magazine français « Guitare Classique Magazine ».
De 2014 à 2016, Vitor a fait partie du quatuor de guitares Tau Quartet. Avec ce quatuor, il a fait trois tournées en Danemark, où ils ont fait plus de quarante concerts, dans des écoles publiques en plusieurs villes danoises.
Son travail le plus récent (2018), intitulé « Loro Project », est le résultat d'une rencontre entre le Brésil de Garbelotto et la France du violoniste Henrik André. Ce projet révèle au public des dialogues et des connexions entre les continents. Dans le langage libre et improvisé du jazz, principalement traduit par les cordes du violoniste, l’enregistrement en quatuor (avec batterie et contrebasse) présente des sonorités jazz et sud-américaines, entremêlant des œuvres allant de Tom Jobim à Chick Corea.
Que ce soit pour la caractéristique rythmique ou pour la chaleureuse virtuosité qui nous transporte vers le soleil radieux de son pays, Vitor et sa guitare sont le pont qui mène à une riche expérience dans l’univers culturel brésilien.
Alors basé à Nantes, Vitor croise la route de Philippe Quevauviller lors du premier Festival de Choro de Lille en 2018. Ils se retrouvent à Nantes en mai 2019 pour interpréter en duo des classiques de bossa nova. Vitor partage avec Philippe un lien avec Pierre Barouh, par leur amitié avec son fils, Benjamin. Il est invité en février 2020 à participer à la programmation Bossa Flor dans le cadre d’une rencontre en guitares. Avec le Soltacorda trio, il participe à plusieurs enregistrements de morceaux du projet « Brassens dans tous ses états » en 2021.